Lors de cette journée du 10 février, la pratique et les différents échanges autour de l’utilisation du snoezelen comme une prise en charge psychomotrice ont été denses et diversifiés.

 Ils ont mis en évidence l’importance de la qualité d’accompagnement proposée au patient. Car le snoezelen est accessible à toutes personnes souhaitant être formées.  Toutefois il est évident que les notions d’écoute, d’empathie, de communication verbale et de stimulation sensorielle qui se jouent dans un espace snoezelen font du psychomotricien l’une des personnes les plus à même pour y accompagner des patients.

Cette journée met aussi en évidence la diversité d’aménagement et d’utilisation possible des espaces snoezelen. L’aménagement d’une salle fixe ou l’utilisation d’un chariot mobile en chambre ou dans un lieu de vie se doit d’être murement réfléchit selon l’espace dont nous disposons et les objectifs recherchés (prise en charge de la douleur, de l’anxiété, des troubles du comportement). De par son expérience et sa créativité, Il semble donc judicieux que le psychomotricien puisse prendre part activement à la réflexion et l’installation d’espace snozelen dans son institution.

Le snozelen est tout à fait indiqué dans la prise en charge de la personne âgée. Il a déjà montré de nombreux bénéfices chez des personnes souffrants de pathologies diverses, qu’elles soient démentes ou non. Il ne tient donc qu’à nous, en temps que psychomotricien, de mettre à disposition notre savoir et nos compétences pour offrir au patient la prise en charge la plus bénéfique possible.

Julien Baleine, Psychomotricien